Le SAVT exprime sa profonde tristesse suite à l’annonce du décès d’Aureli Argemí i Roca, fondateur et président émérite du CIEMEN, et un défenseur infatigable des droits collectifs des peuples.
Aureli Argemí, qui a poursuivi ses études en Théologie à Rome et à Paris et a choisi la vie monastique à Montserrat, s’est également engagé dans la communauté de Cuixà, dans le nord de la Catalogne. Son rôle de secrétaire auprès de l’abbé Aureli Maria Escarré durant son exil (1965-1968) a marqué le début d’un parcours exceptionnel dédié à la défense des droits et libertés fondamentaux. En 1974, il crée le CIEMEN, devenant une voix puissante pour les minorités ethniques et nationales, et joue un rôle clé dans la promotion de la Déclaration Universelle des Droits Collectifs des Peuples (1990) et de la Déclaration Universelle des Droits Linguistiques (1996).
Sa vision de la paix, ancrée dans le respect des droits inaliénables comme l’autodétermination, l’a poussé à œuvrer pour la coopération internationale au développement. Argemí a initié des projets significatifs tels que l’Appel à la Solidarité en Défense de la Langue, de la Culture et de la Nation Catalane (1981), le Fonds Catalan de Coopération au Développement (1986), la Plateforme pour le Droit de Décider (2005), et l’Assemblée Nationale Catalane (2011).
Le SAVT se joint à la peine de sa famille, de ses amis, et de la communauté du CIEMEN, perdant en Aureli Argemí une source d’inspiration et un guide. Sa détermination et son engagement en faveur des droits de l’homme resteront gravés dans nos mémoires comme un appel à poursuivre le combat pour la justice et l’équité.
Aureli Argemí a laissé une empreinte indélébile dans le cœur de ceux qui luttent pour la reconnaissance et la protection des droits collectifs et linguistiques. Son héritage perdurera, inspirant les générations futures à continuer la lutte pour un monde plus juste. Le SAVT s’engage à perpétuer sa vision et à continuer de travailler, dans l’esprit d’Aureli Argemí, pour la défense des droits fondamentaux.