Après une analyse minutieuse du manœuvre financier national en phase d’approbation, le SAVT a décidé de participer à la proclamation de la grève générale annoncée par la CGIL et l’UIL pour les prochains 17 et 24 novembre.
En particulier, le SAVT souligne l’absence de réponses convaincantes sur au moins quatre thèmes clés : la retraite, la santé, les ressources pour le renouvellement des contrats du secteur public et la fiscalité.
Sur le thème de la retraite, il n’est pas acceptable que l’on se dirige vers un durcissement supplémentaire des conditions d’accès à la retraite, ainsi qu’une diminution du montant de la pension qui sera versée. Le risque est que les générations futures versent des contributions pendant de nombreuses années de travail, probablement trop nombreuses, pour finalement se retrouver avec une retraite qui ne pourra pas satisfaire leurs besoins de vie. De plus, au fil des ans, les différents gouvernements n’ont pas garanti les conditions fiscales nécessaires pour accroître la confiance et les adhésions à la retraite complémentaire, un pilier qui devient de plus en plus fondamental pour l’avenir.
Toujours en matière de retraite, il est également important de souligner qu’une fois de plus, il n’y a pas la nécessaire réévaluation des pensions en tenant compte de l’augmentation du coût de la vie. Année après année, les retraités voient leur pouvoir d’achat s’éroder et de plus en plus de personnes se rapprochent du seuil de pauvreté.
En ce qui concerne la santé, le SAVT estime qu’il devrait y avoir une vision globale différente, économique et réglementaire, pour sauvegarder la santé publique contre la volonté manifeste de “privatiser” un service essentiel pour toute la population.
Concernant le renouvellement des contrats de la fonction publique, en tant que SAVT, nous soulignons que les ressources allouées ne sont pas suffisantes pour apporter les réponses attendues dans des secteurs fondamentaux tels que la santé et l’éducation, laissant les salaires à la merci de l’inflation sans protéger leur pouvoir d’achat.
Dans le domaine de la fiscalité et de la réduction du coin fiscal, il y a des mesures qui ne sont pas structurelles d’un côté, comme la détaxation, et de l’autre, peu efficaces, comme la révision des tranches de l’IRPEF. Cette dernière, en fait, n’a qu’un impact marginal sur le revenu des familles et risque de rendre vaines les allocations de précieuses parts de budget qui en réalité ne sont pas suffisantes. Ou bien on trouve plus de ressources, ou peut-être serait-il mieux de les allouer et de les concentrer sur d’autres domaines fondamentaux comme celui de la retraite.